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Entretien exclusif avec l’artiste tunisien émergent Jawhar Chtioui, créateur de Douza.

15 Sep 2022ART, BLOG

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Peut-être avez-vous vu le dernier créateur qui a rejoint ArtForNess, l’artiste tunisien Jawhar Chtioui. 

Il est l’illustrateur derrière les œuvres d’art de belles créations colorées des monuments de certaines villes tunisiennes qui ont fait le tour des maisons et des murs de l’ami d’à côté ou de votre endroit préféré. 

Vous avez entendu parler de Douza ici et là, alors nous sommes venus aujourd’hui pour vous présenter l’homme derrière cette marque folklorique émergente qui célèbre le patrimoine et les traditions de la Tunisie. Au cœur de l’histoire et de la culture médiévale.

Passionné de culture et de numérique, curieux par nature de l’art, l’artiste tunisien Jawher Chtioui, également graphiste et web designer, est tombé dans l’art par pur hasard. 

Voici notre rencontre exclusive avec le créateur Jawhar Chtioui, l’homme derrière Douza qui a donné naissance à l’un des projets les plus purs et les plus intrigants, construit autour d’une nouvelle vision du patrimoine.

Pouvez-vous vous présenter et parler de votre parcours pour nos lecteurs amateurs d’art ?

J’ai fait des études d’arts plastiques, puis j’ai bifurqué un peu pour devenir graphiste web, en travaillant avec des agences numériques. Dans le web design, je suis resté quelques années dans ce domaine, après, j’en ai eu marre. 

J’avais envie de m’intégrer dans la culture et l’art, de créer aussi. J’ai créé un média culturel. Je suis tombé dans le journalisme et j’aime ça. J’y suis aussi resté quelques années, en outre là encore. J’ai vécu un parcours plus atypique. 

Jawhar Chtioui, créateur de Douza.

Comment est née votre passion pour l’art ? Avez-vous toujours été un artiste ?

Je suis tombé dans l’art un peu par hasard. Je n’étais pas bon au collège, j’étais nul en maths, mais je sentais cette fibre artistique. C’est comme dans toutes les familles traditionnelles tunisiennes, ma famille voulait que je devienne architecte ou ingénieur. 

Ma première année à l’université des sciences n’a pas fonctionné. Alors, j’ai participé à deux concours de réorientation à l’école d’architecture et aux beaux-arts. Et j’ai été accepté dans les deux. Mon père disait déjà à tout le monde que j’allais devenir architecte.

Quand avez-vous décidé d’entrer dans le monde de l’art ?

J’aime gribouiller et dessiner des éclairs et des formes géométriques. Je suis très géométrique. Je pense que c’était avant, il y a peut-être trois ans, lorsque j’ai dû réaliser un visuel vidéo pour mes deux amis qui se mariaient, cette création m’a rendu très heureux. Puis, il y a deux ans, lors d’une réunion avec des amis, Douza a pris vie.

Qu’est-ce que Douza ? Dites-moi tout, de la signification du nom à sa finalité.

Douza est donc une marque. Douza signifie une entité différente pour chaque personne, elle peut être une dose d’art, une dose de culture ou bien une dose de minimalisme et d’héritage

Je voulais que Douza soit un moyen pour les personnes de tous horizons d’apprécier l’art et de l’acheter. Je voulais que les gens soient plus ouverts à la consommation d’art et les inciter à l’apprécier davantage. Je voulais créer une création d’art auquel les gens puissent s’identifier et qui déclenche une émotion en eux. Douza mélange l’héritage et l’art.

Collection de Douza par Jawhar Chtioui.

Pourquoi avez-vous choisi la Tunisie comme thème ? 

J’aime mon pays. Je pense que c’est une communauté intéressante à laquelle je m’appartiens, je la trouve cool. C’est peut-être une question basique, mais je pense que je représente une génération qui a été élevée dans la fierté et le franc-parler. Nous sommes une génération qui en a marre de travailler dans des emplois épuisants de 9 à 5. On en a marre des meilleures choses pour nous. Et je nous admire pour nous, les Tunisiens.

Quelle est la vision derrière vos inspirations des monuments de la ville ?

Le message est d’être fier de sa ville et de son pays. Je suis fier et je veux que les gens le soient aussi. Je me sens fier quand quelqu’un me contacte pour une œuvre d’art du Hammam Lif pour sa grand-mère qui y a vécu plusieurs années ou la moitié de sa vie, ou un amoureux qui offre à sa petite amie celle de Nabeul parce que c’est là qu’ils se sont rencontrés, ou une fille à l’école qui porte un sac à main avec le mot Gabon parce qu’elle est fière de son pays. C’est sentimental.

Comment la collection a-t-elle été reçue ?

Une fois, je suis entré chez une cliente et j’ai découvert qu’elle était collectionneuse d’art. Les trois œuvres qu’elle avait achetés allaient être accrochées à côté de grands artistes comme Gorgi et Feriel Lakhdher. Puis son fils est arrivé. Il vivait en France et voulait voir les tableaux dont tout le monde parlait. À ce moment-là, j’ai ressenti beaucoup de fierté et d’amour pour l’art que j’avais créé. Je me suis sentie reconnue.

Quand aura lieu votre prochaine création ?

Je vais m’impliquer davantage dans le thème des villes, je vais faire plus de recherches pour trouver d’autres monuments ayant une histoire particulière. Je travaille, bien sûr, sur un autre projet créatif qui restera secret pour l’instant.

Que pouvons-nous attendre de vous à l’avenir ?

Vous pouvez attendre beaucoup et tout de Douza. Nous pouvons élaborer beaucoup de choses dans cette marque et je veux aussi expérimenter d’autres types d’art et de concepts.

Vous tomberez naturellement sous le charme de cette dose de créations colorées et de compositions graphiques nées des neurones bouillonnants d’un passionné de son pays et de son patrimoine.

Dans notre interface de galerie virtuelle, vous pouvez prendre plaisir à visionner la magnifique collection folklorique Douza.

A propos de l’auteur

Ines-Baccouche
Ines Baccouche

Quand l’objet prends sens

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